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                              Septembre 2005
  ÉDITORIAL
 Avoir le vingt gai
En avril 2002, dans l’éditorial de notre numéro 10, évoquant les débuts modestes mais pittoresques de l’association j’écrivais : « Une évidence, nous ne laissions pas indifférent ». Que dire aujourd’hui pour
ce numéro 20, publié
au lendemain de l’inauguration de la porte restaurée.
Une cérémonie, en présence
de représentants de l’État,
de la Région, de la Fondation du Patrimoine et du Crédit Agricole, qui fut largement couverte par la presse écrite (La Dépêche du Midi, Sud-Ouest et La Gazette du Gers) mais aussi par la télévision régionale (France3Sud)etnationale(TF1). Certes, rendons à César ce qui lui appartient, l’esprit chagrin qui a demandé la démolition des ouvrages réalisés
porte une lourde responsabilité dans ce succès médiatique. Mais passons... la joie était
au rendez-vous de cette fête qui marquait, nous
l’espérons, la fin d’une longue série
d’épreuves pour
les membres de l’association qui se
seront fait bien des frayeurs.« Il faut savoir terminer
une querelle » nous rappelle Michel Cardoze.
Restons sereins, le temps fera
le tri entre l’éphémère de la polémique et le durable d’une porte restaurée et ouverte à tous.
Jean Salaün
Il revenait bien naturellement à Michel Cardoze, s’exprimant au nom de l’association, de conter la saga de la restauration de la porte médiévale.
Avec chaleur, humour et indulgence, il nous fit revivre cinq années « d’aventures feuilletonnesques » et rappela les efforts consentis par les membres et les soutiens de l’association.
Ce fut aussi un appel à l’apaisement du conflit soulevé par le projet, Michel Cardoze proposant de « savoir terminer une querelle dans le respect des droits et des fiertés de chacun ». Ce fut enfin un plaidoyer pour « vivre ensemble, conserver et valoriser nos paysages et nos patrimoines » dans un espace rural en pleine transformation, marqué par l’arrivée de néo- ruraux originaires de notre région, de l’Hexagone ou même d’Europe. L’orateur observant que « parfois l’assurance entreprenante est confondue avec de l’arrogance, parfois on craint la perte de pouvoirs symboliques ».
Un plaisir à consommer sans modération en (re)découvrant le texte intégral sur notre site web : maignaut.com
Mille bravos à Jean-François Filliatre, responsable communication désigné d’office, et concepteur d’un plan média audacieux, exécuté sans faiblesse et orchestré dans un « just in time » à couper le souffle. Merci Jean-François et ... hum... pour la seconde porte, si on pouvait avoir aussi CNN !
             










































































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