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 Maignaut-Tauzia bon élève de la politique de replantation du Conseil général
141 chênes pédonculés, 26 charmes pyramidaux
sécurité, la plantation se fera au-delà du fossé, sur un seul côté de la route. L’alignement, discontinu pour respecter les vignes et les et 8 cyprès de Provence seront plantés cet hiver à
haies existantes, modifiera notablement le paysage et portera une Maignaut-Tauzia en bordure de la RD 232 depuis Bagatelle
jusqu’au village avec une ramification de 162 m sur la RD 570 en
ombre appréciée aux marcheurs montant au village depuis Flaran ou depuis le chemin de grande randonnée qui débouche à direction du Tauzia (plan ci-dessous).
Canonge.
Conduit par Christian Laprébende et M. Bernès pour le Conseil
Général, le projet a été mené avec l’appui de Jean-Michel Morello
La mise en place réalisée, le Conseil général s’engage à entretenir 3 années les jeunes arbres par les soins culturaux appropriés, pour la DDE de Condom.
5 à 8 arrosages annuels et le remplacement des manquants.
La politique de replantation du Conseil général trouve
à Maignaut une illustration exemplaire puisque les 8 propriétaires
Nos remerciements à tous les acteurs pour ce projet consensuel dont nous pourrons apprécier d’ici cinq années environ les effets concernés ont donné rapidement leur accord permettant une
positifs sur le paysage maignautois. S.B.
réalisation du projet dès l’hiver prochain. Pour des raisons de
          Cyprès
  Le Tauzia
Péreye
Bidalot
Charme
MAIGNAUT
 RD 930
Bagatelle
RD 570
Chêne
Le Pléchat
RD 232
La Salle
  Canonge
Moulin du Tauzia
Couilléou
L’Auloue
Le Cascara
          ● 26 Charmes pyramidaux ● 141 Chênes pédonculés ● 8 Cyprès de Provence
   Labère
Données : Conseil général du Gers
Trente ans plus tard, la terre de Maignaut n’appartient plus aux Galard de l’Isle. Elle est revenue, entre les mains de la famille de Pardaillan-Gondrin, qui la possédait déjà au début du XVIIe siècle. Le livre terrier de Maignaut de 1729 s’intitule en effet : « Livre terrier du lieu et juridiction de Maignaut en Armaignac contenant les biens nobles et ruraux exepté ceux qui sont possédez par Monseig(neu)r le duc dantin ». Ce duc d’ Antin, c’est Louis-Antoine de Pardaillan de Gondrin (1665-1736), l’unique fils issu du mariage du marquis de
 Maignaut ?
Montespan et de Françoise-Athenaïs de Rochechouart-Mortemart. Celle-ci, la fameuse marquise de Montespan, devient la maîtresse de Louis XIV. Les actes relevés par Philippe Lauzun citent encore un duc d’ Antin comme seigneur de Maignaut au milieu du XVIIIe siècle. On le voit ainsi affermer devant notaire le moulin de Maignaut en 1749. Il s’agit cette fois de Louis de Pardaillan de Gondrin, l’arrière-petit-fils de Louis-Antoine, qui mourra en 1757.
Il avait cédé sa terre de Maignaut quelques années plus tôt, puisqu’un acte de 1753 men- tionne Marie de Fondelin comme « seigneuresse de Maignaut ». La famille de Courtade de Fondelin possède aussi près de Maignaut le château de Léberon, autrefois appelé Flarambel. En 1774, un accord intervenu entre le curé et les « principaux habitants » de Maignaut, d’une part et Madame de Courtade de Fondelin, de l’autre, au sujet d’un projet de déplacement
du cimetière, montre que la seigneurie appartenait toujours à cette famille. L’histoire des seigneurs de Maignaut reste donc bien incomplète, les documents d’archives consultés étant très espacés dans le temps. On voit en tout cas apparaître quelques familles illustres de l’Histoire de la Gascogne : les Castel- bajac, les Pardaillan-Gondrin ou les Galard. Mais on ignore le plus souvent quand et comment la transmission s’est effectuée d’une famille à l’autre. B.B.
PRINCIPALES SOURCES
Archives départementales du Gers, B 424, B 2601,
E Supplément 3237, 1 F 11.
Archives départementales de Lot-et-Garonne, 45 J 8.
Jacques Gardelles, Les châteaux du Moyen Âge dans la France du Sud-Ouest, La Gascogne anglaise de 1216 à 1327, Genève, 1972, 284p.
Renée Mussot-Goulard, Enquête sur Maignaut, Wasconia, n°1, Marsolan, 1985, 48 p.
J. Noulens, Documents historiques sur la Maison de Galard, 5 vol., Paris, 1871 à 1876.
Denis de Thézan, Valence-sur-Baïse (Gers) et ses alentours, Revue de Gascogne, T.XI, 1870, p.389-405, 468-482, 513- 526, 546-567.
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