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     Eglise d’Auloue
On entrait sans doute auparavant
par la porte sud, qui ouvre actuellement sur le cimetière.
Le plan cadastral
de 1816, révèle l’existence d’un emban devant cette porte
©MPI
  On y a percé en 1882 la porte principale de l’église, porte en arc brisé, de style néo-gothique. On entrait sans doute auparavant par la porte sud, qui ouvre dans le cimetière. Cette porte, également en arc brisé paraît néanmoins plus an- cienne que la porte ouest. Le corbeau qui la surmonte – et qui soutient aujourd’hui une croix de pierre – est sans doute le témoin d’une construction adossée dispa- rue. Sur le plan cadastral de 1816 appa- raît effectivement une bâtisse carrée contiguë au mur sud de l’église. C’est cer- tainement un emban, analogue à celui de Saint-Michel de Maignaut, mais placé ici au sud. La porte de l’église s’ouvrait sous cet emban. L’édifice porte par ailleurs la
marque de remaniements successifs : deux grandes fenêtres ont été percées tardive- ment dans le mur sud, et l’on observe une discontinuité dans l’appareil des murs entre la façade principale à l’ouest et la façade sud.
Un petit cimetière s’étend au sud et à l’est de l’église. Au début du XIXe siècle, tou- jours d’après le plan cadastral, il l’entou- rait entièrement. Avant la révolution, on inhumait aussi à l’intérieur de l’église. Les familles seigneuriales y détenaient proba- blement un droit de sépulture.
L’église d’Auloue fut désaffectée sous la Révolution. Elle finit par être vendue comme bien national le 4 thermidor an VII (22 juillet 1799). L’acquéreur était un habitant de Valence, le citoyen Joseph Lapeyrère, « cessionnaire du citoyen Des- cat de la commune de Verdusan ». Ce
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