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acte passé le 21 juin 1640 au château de Fla- rambel. Il reçoit en échange la maison noble de Caubet dans la juridiction de Larroque-Fimar- con, avec une soulte de 4 500 livres.
Les Gélas
d’une des maisons nobles et importantes de cette ville » au milieu du XVIe siècle. Son fils Bernard, son petit-fils Philippe seront tour à tour « premier consul » de Laplume, où la famille réside au moins jusqu’en 1646. La famille de Lafourcade fait son entrée dans l’histoire du Tauzia au début du XVIIe siècle, lorsqu’elle hérite de la métairie du Pléchat. Bernard de Lafourcade avait en effet épousé en 1604 Cécile du Drot, dont le père avait acheté en 1597 la métairie du Pléchat à Jean de Marestang, le seigneur du Tauzia. Mais ce n’est qu’un siècle plus tard, en 1710, que François, arrière-petit-fils de Bernard, achète la seigneurie du Grand-Tauzia. Son fils Renaud, né en 1714, lui succédera comme sei- gneur du Grand-Tauzia. A la mort de celui-ci en 1788, son fils aîné Antoine devient à son tour seigneur du Grand-Tauzia, à la veille de la Révolution.
La famille de Lafourcade semble être fixée à Condom au XVIIIe siècle. François y est domi- cilié, d’après des actes de 1711 et 1714. Renaud et son fils Antoine sont dits « habitans à Condom » dans un acte de 1786. Peut-être la famille possédait-elle déjà une résidence de campagne au Pléchat. En tout cas, il est peu probable qu’elle ait jamais habité le château du Tauzia, qui devait déjà tomber en ruines à cette époque. Tous ces Lafourcade ont servi dans les armées royales. François fut capitaine au régiment de Guyenne, Bernard officier d’artil- lerie, Antoine sert « comme gendarme dans la maison rouge de Louis XV ». On sait très peu de choses sur leurs rapports avec les habitants du Grand-Tauzia, leurs « vassaux ».
A suivre en ligne
Les Gélas, marquis de Léberon, possédaient e
depuis le début du XVI siècle le château de Flarambel. Hector de Gélas, quant à lui, ne résida guère en Gascogne. « Ses hautes fonc- tions militaires, écrit Philippe Lauzun, son riche mariage, ses possessions chaque jour plus nombreuses dans le midi de la France, lui firent abandonner le vieux berceau de sa famille et préférer ses magnifiques résidences du Languedoc. C’est au château d’Ambres prin- cipalement qu’il résida. C’est de là que sont datés les actes les plus importants de son admi- nistration ». Après sa mort, survenue en 1645, la terre du Tauzia revint à son fils aîné, François de Gélas. Comme son père, il reste éloigné de la Gascogne. On le voit rendre hommage au roi (par procureur interposé) pour sa seigneurie du Tauzia en 1692. Il meurt à Paris en 1721. Il s’était dessaisi de la plupart des terres qu’il pos- sédait en Gascogne, et notamment de celle du Grand Tauzia, vendue en 1710 à François de Lafourcade du Pin. En 1717, il se sépare aussi de « la terre et seigneurie noble de Flarambel, autrement dite de Léberon », que sa famille possédait depuis plus de deux siècles.
Les Lafourcade du Pin
La famille de Lafourcade du Pin possède la seigneurie du Grand-Tauzia de 1710 jusqu’à la Révolution. Cette vieille famille béarnaise est originaire d’Orthez. Son nom connaît quelques variations selon les branches et les époques. On le trouve « écrit de Forcade, de Fourcade, de La Forcade et de La Four- cade ». La branche qui nous intéresse est ins- tallée dans la région de Condom depuis que Jean de Forcade s’est fixé à Laplume, en Bruilhois, lors de son mariage « avec la fille
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N°36 ● MAIGNAUT PASSION Info ● 17























































































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