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 Le livre numérique sur
Maignaut-Tauzia
troisième ajout
Simultanément à la publication
de ce bulletin, nous mettons en ligne 3 nouveaux chapitres du livre
sur Maignaut-Tauzia :
◆ La Grande Guerre
◆ Moulins et meuniers ◆ Les tuileries
Avec les chapitres déjà en ligne « Les seigneurs de Maignaut », « Les seigneurs du Tauzia »,
« La Révolution à Maignaut
et au Grand Tauzia » et «La Politiqueauvillage
des années 1800 à 1914 »,
7 chapitres sur les 21 que comporte l’ouvrage sont désormais accessibles
en plus des pages sommaire, présentation et bibliographie.
Mode d’emploi
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Bonne lecture
Un document inédit sur
le château duTauzia
par Bertrand Boquien
Dans les minutes d’un notaire condomois, Maî- tre Pierre Lacapère, figure un document remar- quable : l’acte de vente de la seigneurie du Tauzia par le marquis d’Ambres à François de Lafourcade du Pin en 17151. Cet acte avait été repéré par l’abbé Dubois, un érudit agenais, et c’est grâce à une de ses notes, consultée à Agen, qu’il a pu être retrouvé2. Il apporte un éclairage nouveau sur la ruine du châ- teau du Tauzia. Jusqu’ici, nous nous heurtions à une absence de documents pour une période de plus d’un siècle. On laissait le château habité dans les années 1670. Il était alors la résidence de Pierre Casanave « juge au marquisat d’Ambres et de Léberon », et sans doute aussi juge de la seigneurie du Tauzia, et de sa femme Marguerite de Cazes. On retrouvait le château ruiné en 1812. A cette époque, il était décrit comme « un très vieux château aban- donné et dont on ne voit plus que les quatre princi- pales murailles et deux tours3 ».
L’acte de vente de 1715 montre un château qui ne semble plus habité ni entretenu depuis de longues années, mais qui n’est pas encore tout-à-fait ruiné. Le toit s’effondre, les menuiseries ont été emportées, les murs se crevassent... L’acte précise que le nouveau
1 - Arch. départ. du Gers, 3 E 5248, minutes de Pierre Lacapère, 19 février 1715.
2 - Arch. départ. de Lot-et-Garonne, 5 J 687.
3 - Arch. départ. duGers,3P54.
4 - Pourquoi ces précisions ? C’est parce que le vendeur jouissait d’un droit de retrait qu’il pouvait exercer pendant une année en remboursant l’acheteur. Celui-ci était alors tenu de rendre le bien dans l’état où il l’avait trouvé, quitte à être indemnisé d’éventuelles améliorations.
 8 ● MAIGNAUT PASSION Info ● N°37




































































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