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Le vernissage
de PÉZIZE en photos pages 2 et 3
Le devenir de la porte-tour du village p 4
Assainissement du village : Le temps de bien faire est venu page 4
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Juillet 2019
Pézize, une sublime étoile filante !
E X P O S I T I O N À MA I G N A U T - T A U Z I A
Le 1er juin 2019, Maignaut Passion présentait son évènement de l’année en partenariat avec l’Artothèque de Gondrin : « Pézize », une création originale et déroutante rêvée, dessinée et réalisée par Dynamorphe, un collectif de jeunes architectes.
Confectionnée dans leur atelier d’Antony (92), Pézize fut dévoilée en avant-première à Paris, dans le quartier Bastille, le 17 mai dernier pour un public francilien.
Puis, Clara Chotil et Félix Chameroy, ses deux créateurs, ont déplacé l’œuvre compactée jusqu’à Maignaut-Tau- zia où elle a pris place à l’entrée Nord du village près du pigeonnier/octroi.
Avec une emprise de 80 m2, une hauteur de près de 6 m, des couleurs alliant le bleu, le blanc et la transparence vers le ciel, Pézize est apparue comme une sorte d’OVNI qui se serait soudainement posée dans un pré à Maignaut-Tauzia
Pourquoi on m’appelle Pézize ?
La Pézize est un champignon
de la famille des Ascomycètes
dont certaines espèces sont
« modestement » comestibles.
Le nom a été donné à la création
de Dynamorphe au vu des premières esquisses présentées
par les architectes qui évoquaient
les coupelles ou asques caractéristiques de ces champignons. ©Inonescu Bogdan-Fotolia
Le projet décrit par Dynamorphe
Un volume perforé
Le projet Pézize joue avec les notions d’intérieur/extérieur par un travail de trans- parences, de seuils et grâce aux caractéristiques propres aux volumes perforés : un réseau multidirectionnel creuse l’espace et force un circuit intérieur autour des diffé- rents patios et passerelles générés par ces percements. L’espace interne se confond avec l’espace extérieur, générant une expérience architecturale déroutante et unique.
Une double courbure inverse
Pézize est un volume intégrant de la double courbure inverse. Ces types de surface ne sont pas communs lorsque l’on travaille avec le matériau gonflable : toute sur- face gonflée aura tendance à tendre vers une forme de ballon, autrement dit de la double courbure positive. Une manière de créer de la double courbure négative est d’intégrer des trous. On connaît la forme du tore qui comprend un trou central. Que se passe-t-il si l’on multiplie les trous, enrichissant ainsi l’espace interne et extérieur ? Cette recherche conduit à s’intéresser au squelette de ces formes: si celui du tore est le cercle, le squelette de Pézize, lui, est l’octaèdre. Celui-ci permet une rationalisation et un dessin propre de confection.
L’étoile scintillera-t-elle une seconde fois ?
Emportée par le vent dès la première semaine, Pézize est actuellement remisée dans le pigeonnier. La structure est par endroits décousue ou déchirée mais surtout les attaches de fixation sur la bâche sont arrachées. Une évaluation des possibilités de réparations est en cours et les archi- tectes avertis.
Pourront-ils intervenir pour illuminer de nouveau l’entrée du village avant la fin de l’été ? On veut y croire !
« Et que si c’est pas sûr, c’est quand même peut-être », chantait Jacques Brel.
Les créateurs en tenue de Pézize : Félix Chameroy et Clara Chotil