Page 468 - Mise en page 1
P. 468

   Le Top - Flop
Les coups de cœur et les coups de sang de Maignaut Passion
Entrée sud du village :
un aménagement
harmonieux
Finies la boue et les flaques d’eau, exit les barrières métal- liques, les abords de la salle des fêtes et du point traiteur sont devenus un lieu fonctionnel et agréable à l’œil.
Les trottoirs délimitent l’espace piétonnier, et le resserrement du carrefour ralentit les véhicules à l’entrée du village. Des espaces de plantation complètent cet aménagement.
Une opération qui, nous l’espérons, se poursuivra tout autour de la salle des fêtes, devant l’église et vers les conteneurs à
ordures.
Un caprice : voir enfin masqué ce vilain enclos de fil de fer et sa bâche noire endommagée.
Et vive le Piéton !
Ancienne Mairie-École :
de la privatisation
à l’office HLM
Insolite notre mairie! Depuis près de deux ans, point de « Liberté, Égalité, Fraternité », sur sa façade mais un laconique « A vendre ».
Et pourtant aujourd’hui, on renoncerait à la
privatisation de ce bien communal. Le bâti- ment serait confié à l’Office HLM pour la construction de logements sociaux. La commune consentirait un bail de longue durée ( 55 ans ?).
Bien décevant que ce lieu ne reste pas à
usage communal. Mais surtout, nous
redoutons une nouvelle atteinte au Village
ancien par une rénovation inappropriée ou une construction. A suivre donc. Et vive la Mairie !
Désolant désherbant
Voici près de trois ans, le talus devant le château et le cime- tière était dégagé de ses acacias et de ses broussailles.
Depuis les rejets des acacias disputent l’étage arbustif aux ché- tifs altéas, et à l’étage inférieur alternent des
phases de développement anarchique de plantes herbacées et, après chaque arrosage au désher- bant, des phases roussies puis désertiques
La pollution visuelle est certaine, et les champi- gnons douteux,
Surtout la méthode est inefficace, les traitements
herbicides doivent être renouvelés régulièrement et le talus est en permanence une «zone de désolation». La destruction régu- lière du couvert végétal sur ce terrain très pentu contribue à la destruction du sol.
Une amélioration a été apportée cet automne, un début de net- toyage et d’épierrage a été entrepris qui pourrait permettre l’entretien du talus par des
moyens mécaniques.
Alors peut être bientôt une
bonne surprise.
Et vive le Printemps !
 LE PIGEONNIER À LA CORBEILLE
  Une cote toujours en hausse !
Un record en juillet, suivi d’une crise an août et septembre. La Bourse de Paris a certes l’humeur changeante, mais ces mouvements ne sont pas le fait du hasard. Les hausses comme les baisses du CAC 40, le principal baromètre des actions françaises, reflètent la confiance des investisseurs. Totale en juillet, elle s’est retournée dès le mois suivant sous l’effet de la crise mondiale.
Pareille mésaventure a peu de chance d’arriver au pigeonnier de Maignaut Tauzia. Finie en effet l’heure de la méfiance et des atermoiements ! Démolira ou ne démolira pas ? Achètera ou n’achètera pas ? Par un combat quichottesque - comme l’a qualifié non sans humour mon confrère Michel Cardoze -, quelques amoureux des vieilles pierres ont montré le chemin. Comme à la Bourse, les sceptiques se sont fait entendre. En cette fin d’année, les résultats sont là. Un terrain nettoyé, un abreuvoir dégagé... Même un pigeon est venu saluer ce travail ! Tout est prêt pour opérer, l’an prochain, la seconde étape
de ce projet : la restauration proprement dite. Hier promise à un inexorable déclin, la cote du pigeonnier atteindra alors des sommets.
Jean-François Filliatre
 Journaliste
    Un disparu toujours présent dans nos mémoires.
      

























































   466   467   468   469   470