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 du combat pour la porte-tour
 Subvention de 10 000 euros
de la Fondation du Crédit Agricole Pays de France
La seconde fois c’est plus difficile mais tellement meilleur. Cette phrase résume notre joie à recevoir, quatre ans après une première subvention de 50 000 francs pour le pigeonnier, une nouvelle aide pour une opération sur notre petite commune.
La saga du sauvetage du pigeonnier et notre cérémonie d’inauguration avaient laissé un souvenir favorable à la Fondation. Les contacts ont été faciles à renouer. Toujours attentive au petit patrimoine, nous avons eu le plaisir de recevoir à Maignaut,
Véronique Meynard, responsable de la Fondation pour la Caisse régionale Pyrénées Gascogne. Une restauration qui devait elle-aussi tourner à la saga avec une acquisition foncière contestée suivie d’un accident routier qui au dernier moment remettait tout en cause.
Nous avons aussi bénéficié des encouragements de l’agence de Condom et de son directeur Bernard Marcato qui nous avait soutenu, en mars dernier, pour l’organisation de notre conférence sur les orchidées sauvages.
Et début juillet 2004, la bonne nouvelle nous était téléphonée de Serres-Castet, « projet soutenu pour 10 000 euros ».
      3 000 euros d’abondement
de La Fondation du Patrimoine
Sur proposition de son délégué départemental, Christophe Jankowiak, la Fondation du Patrimoine nous a accordé fin juin, une aide exceptionnelle de 3 000 euros qui s’ajoutera aux 1 700 euros de la souscription. Cette aide correspond à une demande de notre part pour atténuer les effets de l’absence de fonds européens et les difficultés d’obtention de l’indemnité d’assurance.
 Solidarité intercompagnies
Rude déconvenue pour l’Association, Axa notre assureur, préfère la solidarité entre compagnies concurrentes à la défense de ses petits assurés. Nous avions pourtant souscrit plusieurs contrats auprès de cette compagnie comprenant la responsabilité civile, la protection des biens (pigeonnier et
porte) et la défense juridique.
En mars 2004, soit 6 mois après l’accident, lorsque, lassés de quémander, nous décidons de porter l’affaire devant le Tribunal de Paris, Axa ne nous avait fait aucune proposition de règlement et n’envisageait pas de nous défendre sérieusement contre l’assureur adverse.
Au cours de cette première procédure, qui devait aboutir au renvoi sur le tribunal d’Auch, la compagnie nous communiquait enfin le rapport d’expertise et nous versait la somme de 10 655 euros.
Au Tribunal d’Auch, la compagnie nous versait un complément de 1 474 euros et obtenait la désignation d’un expert judiciaire pour évaluer le coût réel des travaux.
Une question se pose : pourquoi Axa qui doit contractuellement assurer notre défense juridique se montre si économe des deniers de la compagnie adverse tenue de lui rembourser la totalité de l’indemnité versée. La réponse s’appelle solidarité inter- compagnies.
Donc,Tchao Axa,
mais l’expérience fut sinistre.
L’avocat de
« La cause des portes »
Heureusement, Maître François Merle était à nos côtés ! D’emblée il nous avait précisé que ses conseils et l’assignation en justice de la compagnie d’assurance seraient son
soutien bénévole à l’Association.
Toujours disponible pour Maignaut Passion, toujours avec enthousiasme, il nous a fait bénéficier de sa grande expérience des plaidoiries et a partagé en toute cordialité nos doutes et nos espoirs. Nous nous souviendrons de la profondeur humoristique de sa remarque énoncée, lorsque nous évoquions l’arrêt de la procédure sur un demi-succès : “ J’ai toujours pensé qu’il vaut mieux prendre son destin en mains que de le confier à la justice ”. Un ami que nous aimerons revoir souvent à Maignaut-Tauzia.
      









































































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