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  A la découverte des moulins de
Textes extraits de travaux préparatoires rédigés par Bertrand Boquien
     ©J-C Bayze
  Le moulin du Tauzia,
autrefois affermé par les seigneurs du Tauzia.
Le premier bail retrouvé date du 3 mars 1632, Guillaume de Marestang, seigneur du Tauzia, indique que le moulin consiste « en deux meules mollantes et corantes, basty de pierres à deux étages sur l’Auloue ». En 1816, le moulin appartient toujours à la famille de Lafourcade, dernière famille seigneuriale du Tauzia. On sait par les Annuaires du Gers que deux meuniers exploiteront le moulin après la Seconde Guerre mondiale : Antoine Piaggi, puis Henri Puleggi dans les années 1960. Ce seront sans doute les derniers meuniers du Tauzia. ◆
©J-C Bayze
  ©J-C Bayze
  Le Moulin de Maignaut
Il appartenait au seigneur du même nom.
Son origine est médiévale comme en attestent ses murs. Une digue ou « paissière » barre la rivière un peu en amont de ce pont, détournant une partie de l’eau vers le canal du moulin. Jusqu’à la Révolution, le seigneur – ou ses fermiers – affermaient le moulin à des meuniers. Le moulin, décrit « à deux tournants » en 1812, comporte effectivement deux jeux de meules. Celles-ci sont placées au-dessus de puits cylindriques au fond desquels se trouvent les « rouets », roues horizontales reliées aux meules par un axe vertical. Les axes verticaux transmettaient le mouvement aux meules « tournantes » (mobiles) qui écrasaient le grain contre les meules « dormantes » (fixes). L’eau s’évacuait en aval du moulin par un canal de fuite qui rejoignait la rivière. ◆
























































































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